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FR006 Triệt Như – Confidences N°86 - Traduit en Français par Diệu Trí, Minh Y: LE MONDE A-SENTIENT* PRÊCHE LE DHARMA

13 Tháng Tư 20213:21 CH(Xem: 3832)

FR006 Triệt Như Confidences N°86
Traduit en Français par Diệu Trí, Minh Y:

              

LE MONDE A-SENTIENT* PRÊCHE LE DHARMA     

86 VÔ TÌNH THUYẾT PHÁP v1


Nous allons lire ci dessous les échanges entre l’élève Dongshan et le maître Yunyan.

 

Dongshan Langje est le fondateur de l’école Tao Dong, grande école Zen, encore en activité à ce jour .

Au temps où il n’avait pas encore atteint son éveil, Langje lors d’une séance de méditation pratiquée chez son maître Yunyan, posa cette question à son hôte : 

      Qui peut entendre les phénomènes a-sentients prêcher le dharma ? 

Réponse de Yunyan

-le monde a-sentient  prêche le Dharma, les êtres a-sentients  peuvent entendre.

Langie demanda de nouveau :

-Et vous Vénérable, avez vous entendu ? 

Yunyan dit:

-Si je vous dis: j’entendais, vous n’auriez pas l’opportunité de m’écouter prêcher.

Langjie insista :

-Mais alors, pourquoi, moi, je ne pouvais pas entendre ? 

Maitre Yunyan, aussitôt s’empara d’une balayette à épousseter et demanda :

-Entendez vous ça, maintenant 

Réponse :

-Non, je n’entends pas ça, du tout .

Yunyan répliqua :

- Je viens de prêcher devant vous, et vous n’entendez pas, ce sera d’autant moindre encore un sermon prêché par des éléments inanimés et a-sentients.

Langje insista.

-Dites moi, quels sont les sutras enseignés par les éléments a-sentients.

Yunyan répondit :

- N’avez vous pas vu dans le Sutra Amitabha, il est écrit que l’eau, les oiseaux, les arbres, les forêts, tous récitent le nom de Bouddha et les versets de dharma ?

Aussitôt après avoir écouté cela, Langje eut son illumination et

ce fut le grand éveil pour lui.

A ce propos, il écrivit ce poème :

        Quelle étrangeté, quelle étrangeté

        Le monde a-sentient  prêche le dharma et en moi aucune pensée n’est venue.

       Si l’on se fie à ses oreilles, la compréhension est  inaudible.

       Mais avec les yeux la vérité se révèle avec le regard en vision intérieure profonde.

Les phénomènes a-sentients prêchent le Dharma.

Essayons de faire une étude analytique suite à ces échanges.

 Tout d’abord, il est communément reconnu que les phénomènes de la nature, tels les fleuves, les montagnes, les pierres, la terre, les plantes, sont des éléments insensibles, dénués de sentiments et de pensées (vô tình), alors que les êtres humains et autres créatures vivantes sont dotés de sentiments, d’émotions et de pensées et tels, connus comme des êtres pensants conscients et sensibles (hưu tình).

La question se pose à nous, lorsqu’il est dit que les phénomènes de la nature dépourvus de sensibilité et certains inanimés qui ne possèdent ni cerveau, ni bouche, puissent parler et enseigner le Dharma, et s’il y avait discours, qui pourrait l’entendre et pourquoi nous, nous ne l’entendons pas ?

Ce fut aussi le grand questionnement pour le disciple Dongshan qui décida ainsi d’aller voir son maître Yunyan et solliciter son avis. En se rendant chez Yunyan, Dongshan fûté, ne dit pas franchement son incapacité d’entendre les éléments inanimés insensibles, et que pour lui ce serait chose improbable.

Il posa la question à Yunyan: « Qui peut entendre les éléments dénués de sentiments et de pensées censés enseigner le Dharma ? »

La réponse de Yunyan fut immédiate :

-        Les phénomènes de la nature a-sentients prêchent le Dharma, les êtres a-sentients entendent.

Réponse d’une intensité puissante comme un coup de tonnerre, un esprit expérimenté et en prédisposition aurait eu la révélation immédiatement. L’on doit comprendre que les deux expressions, a-sentients utilisées dans cet adage, n’ont pas la même signification. Le deuxième concept du a-sentient utilisé qualifie une personne dotée d’un mental pur, en état de vacuité conceptuelle et émotionnelle, cet être-là possède la capacité d’entendre et de comprendre la nature qui parle un langage silencieux, sans voix. Cette nature silencieuse transporte en elle, inhérente et objective, la Vérité révélée par le Dharma, notamment sur l’impermanence, le changement perpétuel, la causalité conditionnelle, la vacuité des êtres et des choses, l’illusion, l’état d’Ainsité originel.

Seule une personne également en état de non-pensée, habitée par un esprit pur, silencieux, vide de toute conceptualisation est capable d’entrer en communion avec cette nature silencieuse.

Mais Dongshan n’avait pas saisi cette relation au-delà des mots entre les deux différents mondes a-sentients, et pour lui ces deux mondes a-sentients capables de se communiquer entre eux devraient appartenir à la même nature et espèce.

Partant de cette idée, il demanda :

-        Et vous, Vénérable, les aviez-vous entendus ?

Yunyan répliqua :

-        Si je les avais entendus, vous n’auriez pas l’opportunité de m’écouter prêcher.

Ici, le mot « je » implique le « soi ». Si je me raccrochais à ce « je » en disant « je» les avais entendus, je n’aurais pas atteint l’éveil intégré de non-soi, et à ce titre, je ne serais pas digne de prêcher le Dharma pour vous ».

L’on pouvait aussi comprendre ce passage de cette autre façon :

-        Je les avais bien entendus mais je ne m’y attachais pas, mon esprit demeurait vide et pur, à ce moment, je serais certifié pour vous prêcher le Dharma.

Dongshan insista encore :

-        Et pourquoi, moi , je ne les avais pas entendus ?

A ce stade, Dongshan n’avait toujours pas encore saisi la signification de la phrase « Les éléments a-sentients prêchent le Dharma ».

Maître Yunyan changea immédiatement de tactique, il décida d’expliquer à sa façon en levant une balayette sans dire un mot (une balayette est une sorte de plumeau utilisé pour épousseter la poussière posée sur les meubles).

Dans l’ancien temps, les patriarches Zen, adoptaient des gestes imprévisibles, tel maître Yunmen (Vân Môn) qui leva souvent un bâton sans prononcer aucun mot. Notamment aussi le patriarche Hoàng Bá Huangpo qui eût frappé son disciple Linji (Lâm Tế) de trois coups de bâton en réponse à une question posée, l’élève ayant reçu soudainement le coup, complètement abasourdi, l’esprit mis en silence immédiat, vide de toutes réflexions et pensées, alors juste à cet instant précis, la Vérité se révéla par l’entrée en jeu des sens : vue, ouïe, odorat, toucher...

Autrement dit, ce fut la révélation de la vraie nature de la Conscience – Connaissance par les sens à l’état pur, originel : ce que l’on appelait le premier degré de l’éveil communément  initié par les anciennes écoles Zen chinoises et japonaises

Yunyan demanda de nouveau : « Entendez-vous ? »

Lorsque Yunyan redressa la balayette sans dire un mot en répétant la question :

-        Entendez-vous ça, maintenant ?

Langsha encore confus répondit :

-        Non, je n’entends pas ça.

Si la question demandée était « Voyez-vous ça maintenant », la réponse aurait été de dire : « oui, je vois ».

Mais cette version ne correspondrait pas à l’esprit implicite de l’intitulé « Les phénomènes a-sentients prêchent et les êtres a-sentients entendent ».

L’intérêt ici réside dans le discours silencieux enseigné sans parole ni sons. Seuls, les êtres dotés d’un esprit vide de pensées peuvent entendre sans mots prononcés.

Ici, l’on n’entend pas avec des sons provenant du monde extérieur, la compréhension s’entend sans mots et s’intègre d’un regard vers l’intérieur de soi. Ceci est à rapprocher de l’état de « self-awareness », sorte de conscience-connaissance claire et silencieuse de ce qui se passe à l’intérieur de soi-même, dimension dont l’importance était rappelée lors de la pratique de méditation par notre Maître fondateur.

A ce stade d’échanges, maître Yunyan voulait montrer à Liangje d’une façon plus acérée, qu’un sermon de la part du monde dénué de sensibilité équivaudrait à son geste avec le balai levé sans dire un mot, le balai symbolisait un élément de la nature inanimée, possédant en lui-même l’ensemble des processus qui régissent les lois de l’univers tels l’impermanence, le changement perpétuel, la causalité conditionnelle, la vacuité, l’illusion universelle, l’état d’Ainsité originelle.

Yunyan dit à son élève : « Je vous ai fait un sermon de Dharma juste à cet instant, et vous ne l’entendez pas, comment vouliez-vous prétendre entendre par vous-même le monde inanimé non-sensible parler de Dharma.

A ce propos, cette histoire nous a appris que les patriarches procédaient en trois étapes dans leur enseignement :

-        Le premier niveau : avec ses oreilles l’élève écoute le Maître qui dicte les textes à voix haute (Văn = écouter, Tư = réfléchir, Tu = pratiquer).

-        Au deuxième stade : l’élève entend le dharma avec les yeux qui voient les gestes inattendus et silencieux du maître qui ne dit aucun mot.

-        Au troisième et dernier degré, l’élève doit pouvoir entendre le sermon prêché par les éléments inanimés, dénués de

sensibilité, les phénomènes de la nature universelle révèlent en leur essence la Vérité dans le silence sans parole.

Le maître Yunyan avait pourtant tenté de tout expliquer à son élève, celui-ci, encore empêtré dans la confusion demanda :

-        Quels sont les sutras enseignés par les éléments a-sentients, et ce pourquoi j’ignorais ?

Et ne cessa d’insister :

-        Et alors, ce monde a-sentient prêche lesquels sutras ?

Finalement, Yunyan décida de dire les choses clairement, sans aucune autre subtile allusion :

-        N’avez-vous pas vu dans le sutra Amitabha qu’il est écrit que l’eau, les oiseaux, les arbres, les forêts, tout ce monde récite le Nom de Bouddha et les versets du Dharma ?

A cet instant, Langshan réalisa enfin ce que signifiait le monde des éléments a-sentients. Cependant, serait-il possible de prêcher sans parole ? dans un sermon qui n’utilisait pas de mots, y avait-il sermon ou pas sermon ?

S’il n’y avait pas de sons audibles, les oreilles ne pourraient donc pas entendre, n’est-ce pas ?

Oui mais, à la place, l’on pouvait Voir.

Voir ici, spécialement sorti de son sens habituel, écrit en italique dans le texte, possédait la faculté de révéler la Réalité.

C’étaient les Yeux de l’esprit, en état de vacuité conceptuelle, esprit doté d’une vision intérieure profonde, capable de comprendre :

« Le monde des éléments a-sentients prêche, les êtres a-sentients entendent. »

Nous devons nous approprier l’apprentissage que donne cette maxime: les éléments a-sentients prêchent le Dharma, les êtres a-sentients entendent, expression devant être retenue comme un « koan », tel un principe de vérité éternelle pour nous-mêmes. et dès lors où nous serions capables d’entendre clairement et par là de comprendre la nature a-sentiente  donner des leçons du Dharma, nous étions censés voir bouddha Sakyamuni lever la fleur du lotus à ses adeptes desquels nous faisions partie nous aussi... Nous tous à ce moment-là souririons, pas uniquement le vénérable Maha Kashyapa.

Alors à ce moment-là, nous n’avons plus besoin d’écouter l’enseignement du Dharma prêché par les maîtres êtres humains pensants. Pourquoi ? parce que l’on entendra la résonnance du dharma partout, en provenance de tout l’univers des phénomènes de la vie…

 

*Sentience = capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être etc…(Larousse 2020).

Sentient adj.= doué de perceptions sensorielles, conscient, qui éprouve des sensations et des sentiments.

le préfixe a ou an = privation, absence (ex: asymptomatique, asymétrie…)

 

 Triệt Như - Tâm Tình Với Nhau - Bài 86


VÔ TÌNH TH
UYẾT PHÁP

86 VÔ TÌNH THUYẾT PHÁP v1

Chúng ta cùng đọc câu truyện đối đáp giữa ngài Động Sơn và ngài Vân Nham.

Ngài Động Sơn Lương Giới là vị Tổ của tông Tào Động, một tông lớn trong nhà thiền mà đến bây giờ cũng vẫn còn. Khi ngài còn chưa tỏ ngộ, đang tham thiền, một lần Ngài đến tham thiền với Thiền sư Vân Nham Đàm Thạnh. Ngài hỏi Vân Nham:

- Vô tình thuyết pháp thì người nào được nghe?

Ngài Vân Nham bảo:

- Vô tình thuyết pháp thì vô tình được nghe.

Lương Giới hỏi lại:

- Hòa thượng có nghe chăng?

Ngài Vân Nham nói:

- Ta nếu nghe thì ngươi đâu được nghe ta thuyết pháp.

Ngài hỏi thêm:

- Như vậy vì sao con chẳng nghe?

Ngài Vân Nham liền dựng cây phất tử lên, Ngài bảo:

-       Ông lại nghe chăng?

Ngài thưa:

- Chẳng nghe.

Vân Nham bảo:

- Ta thuyết pháp mà ông còn chẳng nghe huống nữa là vô tình thuyết pháp.

Lương Giới thưa thêm:

- Như vậy vô tình thuyết pháp gồm những kinh điển gì?

Ngài Vân Nham bảo:

- Ông đâu không thấy trong kinh di-đà nói: nước, chim, cây, rừng thảy đều niệm Phật niệm pháp?

Ngay câu đó ngài Lương Giới liền đại ngộ và làm bài kệ:

Cũng rất kỳ! cũng rất kỳ!

Vô tình thuyết pháp chẳng nghĩ nghì.

Nếu lấy tai nghe trọn khó hội,

Phải đem mắt thấy mới liễu tri.

Chúng ta thử tìm hiểu ý nghĩa những lời đối đáp này.

Trước hết mình đã hiểu rõ “vô tình” là ý muốn nói đến những vật không có tình cảm, như sông núi, đất đá, cỏ cây v…v... trong khi con người và loài sinh vật được xem như là có tình cảm, là hữu tình. Vậy vấn đề là tại sao loài vô tình, tức là vô tri giác, không có não bộ, không có miệng, làm sao thuyết pháp? Mà nếu có thuyết pháp thì ai nghe, sao mình lại không nghe?

Đó là thắc mắc của ngài Lương Giới, nên đi tham vấn ngài Vân Nham để hỏi vấn đề này. Câu hỏi thật khéo, không nói ngay ra là mình không nghe, không tin loài vô tình mà có thể thuyết pháp. Ngài lại hỏi:

 - Ai được nghe vô tình thuyết pháp?

Ngài Vân Nham trả lời ngay:

-       Vô tình thuyết pháp, vô tình nghe.

Câu trả lời chắc nịch, như sấm sét. Nếu là căn cơ nhạy bén, ngay đây ngộ rồi.

Mình nên hiểu hai từ “vô tình” ý nghĩa khác nhau. Chữ “vô tình” thứ hai muốn nói là người với tâm trong sáng, không có tình cảm, xúc cảm của người đời, thì mới nghe được. Vì loài vô tình không thuyết pháp bằng lời nóiâm thanh. Nó chỉ âm thầm, lặng lẽ biểu hiện những chân lý khách quan như: vô thường, duyên sinh, biến dịch, trống không, huyễn có, như như bất động. Vậy mình cũng phải “vô tình” mới nhận ra được những “lời thuyết pháp “ thầm lặng này.

Nhưng ngài Lương Giới chưa hiểu điều đó. Ngài lại tưởng rằng loài vô tình thuyết pháp thì cũng chính loài vô tình đó nghe mà thôi. Nên ngài mới thắc mắc:

-       Vậy Hòa thượng có nghe chăng?

Ngài Vân Nham trả lời:

-       Ta nếu nghe thì ngươi đâu được nghe ta thuyết pháp.

“Ta” ở đây là cái ngã. Nếu chấp là có nghe thì ta chưa sáng đạo, vậy ta không thể thuyết pháp cho ông. Câu này cũng có thể hiểu có nghe nhưng không chấp vào đó, nên ta mới thuyết pháp cho ông.

Ngài Lương Giới lại hỏi:

-       Như vậy vì sao con chẳng nghe?

Tới đây, mình biết ngài Lương Giới vẫn chưa hiểu “vô tình thuyết pháp” là gì?

Thiền sư Vân Nham liền “đổi chiến thuật”, giơ cây phất tử lên, không nói gì. Cây phất tử giống cây chổi lông dùng phủi bụi trên bàn ghế. Ngày xưa, các vị Tổ sư Thiền thường có nhiều cử chỉ bất ngờ, như ngài Vân Môn thường giơ cây gậy lên, không nói. Ngài Hoàng Bá thì trong lúc ngài Lâm Tế quỳ thưa hỏi, bất ngờ đập cho 3 gậy. Trong những giây phút bất ngờ đó, nếu người đệ tử sững sờ, bặt suy nghĩ, tâm rơi vào trạng thái hoàn toàn tĩnh lặng trống rỗng. Gọi là Ngộ, nhận ra tức khắc cái Tâm đang trống rỗng, có cái Biết rõ ràng qua thấy, nghe hay xúc chạm. Tức là “thấy tánh” trong mức độ đầu tiên phổ thông trong Thiền sử Trung Hoa, Nhật bản.

Ngài Vân Nham lại hỏi:- Ông có nghe chăng?

Khi giơ cây phất tử lên, không nói. Mà ngài Vân Nham lại hỏi “- Ông có nghe chăng?”

Ở đây, ngài Lương Giới vẫn còn mù mờ nên đáp: -“Chẳng nghe.”

Nếu được hỏi: “Có thấy chăng?” Ngài Lương Giới có thể sẽ trả lời: -“Có thấy”.

Nhưng như vậy sẽ không thích hợp với chủ đề “vô tình thuyết pháp, vô tình nghe”. Cái thú vị là có thuyết pháp mà không có lời nào, không có âm thanh. Nhưng người nghe được, khi tâm dừng bặt suy tư. Vậy đâu phải nghe âm thanh từ cảnh bên ngoài. Mà là nghe sự hiểu biết từ trong nội tâm. Chỗ này tương ưng với sự “tự nhận biết”/ self -awareness, mà Thầy Thiền chủ thường nhấn mạnh vai trò quan trọng của nó khi dụng công.

Ngài Vân Nham bấy giờ “gợi ý” khéo, để cho ngài Lương Giới nhận ra “vô tình thuyết pháp” là sao, tức tương tự như cử chỉ giơ cây phất trần lên mà không có lời. Cây phất trần là loài vô tình, chính nó cũng biểu hiện tất cả những chân lý thường hằng trong vũ trụ: vô thường, biến dịch, duyên sinh, bản thể trống không, huyễn có, như như.  

-       Ta thuyết pháp mà ông còn chẳng nghe huống nữa là vô tình thuyết pháp.

Qua đây, dường như chư Tổ tạm nói có 3 mức độ tu học:

-       Đầu tiên là nghe Thầy thuyết pháp, nghe bằng tai (như trong Văn-Tư-Tu).

-       Kế đến là nghe pháp của Thầy qua thấy (những cử chỉ bất chợt trong thầm lặng của chư Tổ Thiền tông).

-       Sau nữa là nghe pháp từ Vô tình thuyết (hiện tượng thế gian lúc nào cũng hiển lộ tất cả chân lý, trong thầm lặng, không lời).

Tuy nói ra gần hết ý rồi mà ngài Lương Giới vẫn chưa thấy. Còn thắc mắc “vô tình thuyết những kinh nào?”, sao mình không biết, nên ráng hỏi nữa:

- Như vậy vô tình thuyết pháp gồm những kinh điển gì?

Bây giờ ngài Vân Nham phải nói rõ ràng, không “úp mở” nữa:

-       Ông đâu không thấy trong kinh di-đà nói: nước, chim, cây, rừng thảy đều niệm Phật niệm pháp?

Tới đây, ngài Lương Giới mới trực nhận ra vô tình là ai? Mà thuyết pháp. Thuyết mà không nói, vậy có thuyết hay không có thuyết? Không có âm thanh phát ra, nên nói nghe thì không được. Phải là “thấy”. Chữ thấy ở đây cũng đặc biệt, là viết nghiêng “thấy”. Là “ngộ”. Con mắt tâm đã mở ra, nhận hiểu rõ ràng ý nghĩa của câu:

“Vô tình thuyết pháp, vô tình nghe”.

Chúng ta cũng nên suy gẫm truyện này, xem như một câu “công án” cho mình. Khi nào mình “nghe” được rõ ràng “vô tình thuyết pháp”, xem như khi đó mình đã “thấyĐức Phật Thích Ca đang cầm cành hoa giơ lên trước hội chúng, trong đó có mình. Tất cả đang mĩm cười, không phải chỉ có một mình ngài Đại Ca Diếp. Và bấy giờ chắc mình không cần nghe “hữu tình thuyết pháp “ nữa. Vì sao? Vì đâu đâu cũng vang rền pháp âm rồi.

Tổ Đình 5- 1- 2021

TN

 

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